• Blog
  • 2 Min Read
  • September 14, 2023

Nouvelles règles, fairplay et arbitrage… Du rugby à la gestion d’actif !

Alors que la coupe du monde vient de débuter, le rugby subit une avalanche de nouvelles règles qui polarisent l’opinion. Et il n’est pas le seul ! Le monde de la gestion d’actif connaît lui aussi des bouleversements réglementaires et doit constamment se maintenir à jour. 

Comme au rugby, l’évolution de la réglementation ne provoque pas toujours l’unanimité chez les gestionnaires d’actifs. Certains rechignent et tardent à appliquer ces nouvelles règles perçues comme contraignantes, alors que d’autres pensent qu’il est préférable de les intégrer rapidement pour rester compétitif et continuer à séduire les investisseurs.  

Tous admettent que la difficulté réside principalement dans l’application et l’interprétation des nouvelles règles, et ne mettent pas en doute leur bienfondé.  

Prenons l’exemple de l’investissement ESG, très prisé par les investisseurs mais dont le manque de standardisation a dérouté et pénalisé plus d’un gestionnaire. Puisque la conformité ESG dépend principalement de la domiciliation du fond, ce que l’on considère ‘ESG compliant’ au Luxembourg peut ne pas l’être en France, et vice-versa. A l’image d’Owen Farrell, les Asset Managers ont pu être sanctionné pour ne pas avoir respecté les (nouvelles) règles car ils n’en avaient pas saisi toutes les nuances. Le régulateur a fait preuve de mansuétude les premiers temps, mais aujourd’hui, il n’y a plus droit à l’erreur. 

En creusant un peu, on s’aperçoit que la réglementation vise avant tout à protéger les investisseurs. À l’instar de la nouvelle règle qui veut que le botteur exécute son coup de pied dans les 90 secondes à compter du moment où l’essai a été accordé, pour fluidifier et accélérer le rythme de jeu, la réglementation dans le domaine de la gestion d’actifs est conçue pour améliorer la qualité du service fournit aux investisseurs. On estime qu’un fond doté de solides mesures de conformité sera plus performant et plus stable, face aux aléas du marché. De nombreux investisseurs institutionnels, tels que les assurances, les fonds de pension ou encore les fonds de dotation, ont d’ailleurs des processus de diligence stricts. Par conséquent, ils préfèrent investir dans des fonds dont les antécédents en matière de conformité sont solides, car cela correspond à leurs propres pratiques de gestion des risques. 

Vient ensuite une délicate question, à savoir qui est responsable de l’application de ces règles. Si le rugby tente actuellement de déterminer si ce sont les joueurs ou les entraîneurs, la question est tranchée chez les Asset Manager : tout le monde est responsable. Le directeur de la conformité est en première ligne et garantis la conformité globale de son organisation, et le reste des équipes est responsable de l’appliquer pour le compte de leurs clients. 

Il ne fait aucun doute que la conformité est un facteur essentiel pour instaurer la confiance entre les gestionnaires et leurs clients. On le sait, les investisseurs institutionnels sont généralement plus enclins à investir dans des fonds qui respectent la réglementation car celles-ci protègent leurs intérêts et répondent à leurs exigences (transparence, production de rapports précis, garanties contre les conflits d’intérêts…). 

Comme dans le sport, faisons donc preuve d’esprit d’équipe et adoptons ensemble des règles qui contribuent à l’intérêt commun. 

Pour un savoir plus sur Clearwater Analytics, contactez nos équipes.